Résolution des traumas


Apaisement des traumatismes

Oui, il est possible de s’alléger du poids laissé par notre histoire.

Nos traces traumatiques viennent de chocs ponctuels (accident, agression, opération, rupture, deuil…) et/ou de situations répétées de négligence dans nos premières années de notre vie.

Ces traces maintiennent un état d’insécurité avec une vigilance accrue au-delà du danger. Cet état d’insécurité entretient un état instable dans notre système nerveux. Cette dérégulation crée de nombreux symptômes, nous épuise et nous coupe de notre élan vital.

Même si nous n’avons plus de souvenirs précis de ce que nous avons vécu, dans notre quotidien, les traces traumatiques s’expriment sans que nous le décidions. Elles s’observent régulièrement au travers de :

Nos émotions : 

La joie, la tristesse, le dégoût, la colère et la peur disparaissent ou sont exacerbées. Contenir nos émotions nous coûte beaucoup d’énergie. Cette contention génère souvent une alternance entre : un état contenu puis, un état de débordement émotionnel, suivi d’un état de figement associé à un sentiment de culpabilité et/ou de honte.

Nos pensées : 

Nos croyances limitantes, nos interdictions, nos jugements, nos ruminations, nos immersions dans le passé ou nos projections dans le futur… créent un état de stress, d’anxiété, d’angoisse et de nombreux symptômes qui entravent notre désir de changement. 

Nos images :

Les images viennent s’imposer. Elles sont chargées de peur, de terreur. Elles peuvent persister plusieurs secondes, minutes, heures, jours…

Nos sensations corporelles : 

Elles créent une image de nous déformée :  douloureuse, écrasée, effondrée, éventrée, écartelée, pulvérisée, enfermée, empêchée, répugnante …

Nos mouvements

Les mouvements peuvent être ralentis, voire même, disparaitre avec le figement ou, être nombreux, engendrer de l’hyperactivité avec des difficultés pour se poser et se reposer.

L’ensemble de ses manifestations sont normales. Cependant, elles renforcent la peur, peur qui nourrit l’insécurité, insécurité qui accroit la peur … alors que, nous faisons beaucoup d’efforts pour « aller mieux ».

Aujourd’hui, en sécurité dans une relation thérapeutique empathique nous pouvons nous alléger des traces de notre passé. Pas à pas, le dangereux devient juste désagréable, puis neutre, et même, agréable. L’hypervigilance et la pression s’estompent, elles laissent place à la spontanéité, à la liberté de choisir et au plaisir de vivre.

« Le traumatisme n’est pas ce qui nous arrive, mais ce que nous gardons en nous en l’absence d’un témoins empathique » Peter Levine

 « L’identité des adultes ayant subi un traumatisme précoce est façonnée par la détresse et la dysrégulation qu’ils ont connues pendant leur enfance » Laurence Heller